dimanche 13 septembre 2015

Nous ne sommes pas à plaindre...

Samedi soir, repas entre amis dans le nouvel appartement autour de belles de bouteilles de vins. On commence avec un apéro dédié à la charcuterie corse rapportée de notre séjour. Quoi de mieux qu'un gamay du Beaujolais pour ce type d'activité? La Bonne Pioche (Beaujolais village 2011) de Michel Guignier porte très bien son nom. Le nez s'ouvre sur de jolies notes florales et de fruits rouges (type groseilles). La bouche dans le même registre est très fraiche et gourmande.

Avec l'entrée, un carpaccio de palamide (bonite), un chablis grand cru Blanchot 2004 de Raveneau a été choisi. Le vin met un peu de temps à sortir d'une phase un peu large, épaisse. Le nez devient tout de même de plus en plus plaisant sur des notes de fleurs blanches mais la bouche manque de fraicheur.

Sur le poulet rôti on boit le bourgogne rouge La Pinoterie 2010 de Prieuré Roch. Ce soir le vin goute très bien et mon ami reconnait au premier coup de nez la provenance. Le nez est magnifiquement fruité, sur la cerise, sans oublier une pointe végétale et des épices. La bouche est plus sérieuse, très équilibrée, la texture est soyeuse, l'acidité n'est pas très marquée (pour le domaine), avec une finale assez longue. L'accord avec le poulet est d'école.

Pour finir avec un superbe gruyère suisse le Sonorité du Vent 2011 (chardonnay du Jura) de Kejiro Kagami conclut la série en beauté. Le vin, bien qu'assez puissant, ne dégage aucune lourdeur. C'est au contraire très salivant et la bouteille avec une aromatique assez complexe (fruits blanc, fumée, un peu d'agrumes) est finie sans forcer.

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