On passe à table avec comme plat unique une tourte de faisan, des légumes d'automne et la cuisse cuite en pot-au-feu (pas assez cuite d'ailleurs car elle reste encore un peu ferme). On commence avec le Chinon Les Roches 1989 de Lenoir. Comme la dernière fois le nez est dominé par la réduction faisant penser au goût de bouchon. Malheureusement, malgré un passage de 2h en carafe, cela ne partira pas. Néanmoins la bouche est fine, longue, pleine de jeunesse et de fruits. J'aime beaucoup. Je sers ensuite le Nuits St George 1er Cru VV 2010 de Prieuré Roch. Le vin est magnifique en associant la fraicheur avec de superbes notes mentholées, la puissance avec une densité tannique importante et la finesse aboutissant à un ensemble parfaitement harmonieux. J'ai beaucoup aimé même si j'attendais une aromatique encore plus captivante. Histoire de faire une transition avant le fromage on finit les rouges avec un Ploussard 2011 d'Houillon. J'aime la liberté qu'il y a dans ce vin tellement évident et gourmand. Malgré toutes ses qualités le passage après le Nuits St George n'est pas évident.
Avec le plateau de fromages de chèvre on ouvre un Chablis Blanchot 2003 de Raveneau. On est indiscutablement face à un vin totalement abouti offrant un grand nez complexe et une bouche pleine et profonde. Difficile d'y déceler la canicule de 2003 qui s'exprime peut-être à travers une largeur peu commune pour l'appellation.
Ce soir les deux bourgognes auront écrasé de toutes leurs classes la concurrence!
Légumes et fruits d'automne nous régalent quotidiennement.
Les sept cartouches
Peut-être le Picasses 1989 d'Olga Raffault vous interesserait. J'ai beaucoup aimé la bouteille que j'ai bu l'année dernière. Comme Lenoir, la domaine garde des anciennes millésimes.
RépondreSupprimerJ'ai déjà eu l'occasion de boire une vieille bouteille d'Olga Raffault; j'en garde un bon souvenir.
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