Lors de cette promenade, je me suis amusé à rentrer chez
tous les cavistes que j'ai croisés. Pourquoi est-il quasiment impossible de
trouver un vin d'artisan vigneron, engagé dans une démarche bio ou naturelle
autour de la rue Paradis? On peut y acheter sans problème des bouteilles de négociants chères
issues de terroirs prestigieux vendues bien trop jeunes pour être bonnes. Mais
comment fait-on si on veut une belle bouteille pas hors de prix pour tout de suite? Les
gens qui en ont les moyens refusent-ils de payer moins cher des vins meilleurs?
Sont-ils prisonniers de leur pouvoir d'achat? Evitent-ils consciemment de faire
travailler un vigneron artisan. Préfèrent-ils donner leur
argent à des nantis du vin? Est-ce une forme de solidarité?
Je pense surtout que les cavistes ont tout intérêt à vendre des produits chers à des gens qui en ont les moyens. Pourquoi tenter de faire évoluer les choses alors que le commerce marche bien? Si le client est convaincu de boire ce qu'il y a de meilleur parce que c'est marqué sur l'étiquette, pourquoi l'éduquer à autre chose? Pourtant il arrivera bien un moment où même les gens des beaux quartier se rendrons compte, à l'occasion d'un voyage à New-York par exemple, que ce qu'ils boivent n'est tout simplement pas très bon...
Je pense surtout que les cavistes ont tout intérêt à vendre des produits chers à des gens qui en ont les moyens. Pourquoi tenter de faire évoluer les choses alors que le commerce marche bien? Si le client est convaincu de boire ce qu'il y a de meilleur parce que c'est marqué sur l'étiquette, pourquoi l'éduquer à autre chose? Pourtant il arrivera bien un moment où même les gens des beaux quartier se rendrons compte, à l'occasion d'un voyage à New-York par exemple, que ce qu'ils boivent n'est tout simplement pas très bon...
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