samedi 2 mars 2013

Le revers de la médaille

Les vins natures, une fois que l'on a accroché, il est difficile de revenir en arrière. Ce n'est pas quelque chose de facile à expliqué, mais il y a une forme de finesse gourmande, une fraîcheur, une dynamique que n'ont pas les vins traditionnels, c'est à dire les vins suffisamment protégés par le soufre pour que rien de grave ne puisse arriver. A force on est même tenté par les vins n'ayant aucun soufre ajouté. Ils offrent souvent une expression sur le fil, mais avec des qualités gustatives hors-norme. Je pense aux vins de Cousin, Houillon, Courtois... Il y a peu, dans ce style, j'avais adoré un pinot noir de Riffault (sancerres). J'en ai donc acheté (2 bouteilles). Le vin a été livré il y a deux semaines et l'envie de regoûter ce nectar me prend. À l'ouverture c'est une bombe: fraîcheur ultime, délicatesse du fruit, un côté terrien magnifique, bref une tuerie!! Cependant dés la deuxième gorgée, en fin de bouche, apparaît ce que l'on appelle le"goût de souris", à savoir une saveur dégueulasse qui se manifeste généralement une fois le vin avalé. Au début c'est subtile, mais cela finit violent! Le vin est imbuvable!! Du coup, frustré, j'ouvre ma seconde bouteille: si le scénario est plus lent, la conclusion reste la même: imbuvable! Le vin a-t-il souffert du transport? Est-ce une mauvaise passe? Quoi qu'il en soit, cela fait pas mal d'argent jetée à l'évier... et en plus la frustration de voir un super vin que l'on ne peut finalement pas boire! Ce n'est pas la première fois que cela m'arrive, ce n'est pas non plus la dernière, mais la vigilance est vraiment de mise dans le choix de ces vins non protégés.

NB: si quelqu'un peut m'expliquer d'où vient ce goût de souris.

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