Là, durant quelques jours, j'ai décidé de ne plus ouvrir de
vin. Suite à ces fêtes, mon corps me demande un peu de répit. En ce début
d'année cela est l'occasion de faire un petit bilan vinique de cette année
2012. C'est l'année où l'envie de créer
ce blog m'est apparue; ma passion était tellement grande que j'ai ressenti
l'envie de la partager. Cela me "soulage" un peu en me donnant l'occasion de
poser "sur la feuille" mes impressions.
Sinon, lorsque l'on pense bilan vinique, on pense souvent
aux grands vins bus durant l'année. Et c'est là que je me rends compte que
je me suis éloigné de cette quête absolue, celle du très grand vin. Je suis
plus dans une démarche de plaisir simple "au quotidien". Néanmoins
quelques bouteilles ressortent du lot en s'apparentant à des grands vins: Le
Clos 95 de Dauvissat, la Grange des Pères 01, la Réserve des Célestins 2000 de
Bonneau, la Montée de Tonnerre 95 de Raveneau, la Côte Rôtie cuvée Lancement 04
d'Ogier... Dans tout ceci, il n'y a pas de découverte. Rien que du très
classique, du très recherché. Suffit-il alors de boire ce type de vin pour être
certain de tomber sur un grand vin? Non, car pour ces quelques bouteilles
grandioses beaucoup d'autres, a priori de même calibre, ont été ouvertes sans
donner beaucoup d'émotion.
L'émotion, en matière de gastronomie, peut venir de ce
qu'il y a de plus simple. Par exemple un beau poulet bien rôti, avec des légumes
dans le jus et un Verre des Poètes d'Emile Hérédia. Si tout est au top, cela
relève du miracle culinaire, presque indépassable! Et si pour une raison ou une
autre, le miracle n'a pas lieu, cela reste raisonnable au niveau de la dépense; et en ces temps de crise...
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